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EXPOSITION DE JEAN-BERNARD MÉTAIS

Exposition à Loir en Vallée
  • Pour leur première exposition en 2013, les nouveaux propriétaires du château avaient réuni une vingtaine d’artistes autour du thème « Passions partagées ».Jean-Bernard Métais en faisait partie.
    Il y avait montré ce qu’il appelle des attrapes-temps – sabliers surprenants aux formes variées et inhabituelles – faisant pénétrer les visiteurs dans un laboratoire d’alchimiste ou dans un cabinet de curiosités…
    Cette fois-ci, Jean-Bernard Métais expose seul à Poncé : de nouveaux sabliers, dans les...
    Pour leur première exposition en 2013, les nouveaux propriétaires du château avaient réuni une vingtaine d’artistes autour du thème « Passions partagées ».Jean-Bernard Métais en faisait partie.
    Il y avait montré ce qu’il appelle des attrapes-temps – sabliers surprenants aux formes variées et inhabituelles – faisant pénétrer les visiteurs dans un laboratoire d’alchimiste ou dans un cabinet de curiosités…
    Cette fois-ci, Jean-Bernard Métais expose seul à Poncé : de nouveaux sabliers, dans les premières pièces des dépendances 18ème, mais surtout de grandes sculptures monumentales en métal perforé dans les jardins. «La démarche de Jean Bernard Métais n’est pas d’opposer le fluide au massif, mais plutôt de montrer qu’en suivant l’arc du temps, ses oeuvres ne sont que l’accomplissement des formes solides, comme la glace n’est qu’un autre état de l’eau.» évoque Jean de Loisy anciennement Président du Palais de Tokyo, actuellement directeur des Beaux- Arts de Paris.
    Métais attrape la lumière et le regard, par la peau de ses stèles qui deviennent comme une résille transparente et semblent se mettre à bouger en rytme à mesure que l’on s’en approche.
    Ce travail sur la lumière, Métais l’a entamé dès 2006, avec l’importante commande publique de la Ville de Luxembourg pour le Parc Pescatore : le Passe-muraille, sa première Chambre sensorielle. Une demi-sphère en bronze, de 7 mètres de long, qui semble se mettre en mouvement dès qu’on l’aperçoit et dans laquelle on peut même pénétrer. Une fois à l’intérieur les mailles révèlent au visiteur tout ce qui l’entoure, alors qu’elles le dissimulent au regard des autres. L’oeuvre devient un réceptacle de sensations.
    Toute la magie de ces Chambres sensorielles tient à cette double qualité d’opacité et de transparence, d’immobilité et de mouvement propre à l’oeuvre de Jean-Bernard Métais.
    L’ensemble présenté à Poncé à partir du 27 juin est disposé de façon à instaurer un dialogue entre les volumes végétaux du jardin à la française et les sculptures monumentales..
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